Son patrimoine historique

Touvois au carrefour de « Toutes les voies »

Pourquoi Touvois ?

Le nom de Touvois viendrait du gaulois talavia ou du latin tollere, la raccrochant aux termes « enlever » et « chemin ». L’étymologie semble ainsi placer la commune de Touvois au carrefour de « Toutes les voies », correspondant à sa situation géographique proche d’importants axes d’échanges et de communes ayant joué un rôle historique significatif. Touvois se trouve dans le domaine linguistique poitevin, à la limite avec le gallo, où elle porte le nom de Tovoéz, traduit par Tolvez en breton.

Eglise Saint Jacques de Touvois
L'Eglise Saint Jacques de Touvois
Patrimoine historique - Le monument aux morts
Le monument aux morts
Patrimoine historique - La stèle William Judson
La stèle William Judson
Patrimoine historique - La dalle de Louis de Charette située à l'entrée du cimetière de Touvois
La dalle de Louis de Charette
Patrimoine historique : Le lavoir
Le Lavoir
Patrimoine historique - L'espace du Lavoir
L'espace Lavoir
Le Prieuré du Val de Morière
Le Prieuré du Val de Morière

Plusieurs édifices ont marqué l’histoire de Touvois :

L’ancienne maison de la Grande-Thibaudières (1470)

Disparue vers le XVIIIème siècle, il ne subsiste que le porche daté du XVème siècle. Propriété de la famille Maistre en 1470, puis de Henri d’Asnières, marquis d’Aizenay et baron de Palluau (sous la Révolution). Vendu comme bien national, le domaine est acheté par la famille Digeon avant de passer entre les mains des enfants de Marie Joseph Mosneron Du Pin en 1828, puis de la famille Colin ; actuellement exploité comme gîte sur l’exploitation agricole.

Le manoir de l’Espiardière ou l’Epiardière (1813)

Encore mentionné sous le nom de “les Piardères”, Il est reconstruit en 1813, après avoir été brûlé et démoli lors des guerres de Vendée. Propriété de la famille Pellard de Montigny (alliée aux de Vay de La Fleuriais), de la famille Servanreau de La Brunière, puis de la famille de Lorgeril ;

Le manoir du Val-de-Morière (1870)

Un prieuré de femmes est fondé en 1150 sous le nom de Bademorière ou Bademoreria (du nom d’un ancien propriétaire du lieu, Bademore) par l’abbaye de Fontevrault.
Le domaine religieux comprenait le couvent, des bois et les métairies de Viage, de Haute et Basse rues. Les biens sont vendus nationalement et acquis par la famille Mosneron du Pin, bourgeois de Nantes. L’actuel manoir du Val-de-Morière date de 1870.
Le temps des guerres de Vendée a durement marqué cette région. Charette avait des troupes au Val-Morière et à Fréligné. Plusieurs fois Charette et les officiers de son état-major vinrent se faire soigner chez les religieuses du Val-Morière.

Le manoir des Tannières (1895)

Edifié par Paul Rousselot, fils du fondateur de la Banque Rousselot à Nantes en 1850, datant de 1895, ce manoir est construit près de la Forêt de Touvois.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, l’édifice était occupé par les allemands, car un dépôt de munitions était situé à proximité.

L’auditoire

Il s’agit du siège de la juridiction pour le secteur de la Forêt, avec pour subdivisions La Foresterie, Bel-Air, Les Tannières et Les Jarilles. Elle appartenait aux Leclerc de Juigné ;

Le monument aux morts

Colonne et stèle à 4 faces sur socle surmontée d’une croix de guerre – Devant la colonne, un Poilu portant le drapeau. Socle de deux marches en granite puis stèle, Poilu et colonne en calcaire clair de type tuffeau.

Une plaque commémorant les morts de 1939-1945 est apposée au pied de la stèle en façade

La stèle William Judson

A la mémoire de William Judson, aviateur RAF, 1922-1994.
Le 7 août 1944, William Judson, mitrailleur sur Mosquito reçoit du pilote l’ordre de sauter en parachute car l’avion est touché (le pilote sautera plus loin). Deux jours plus tard, blessé et fatigué il trouve refuge à La Revarderie chez M. Joseph Brenelière.
A sa mort, l’urne contenant ses cendres a été placée dans un mémorial situé sur le lieu de la rencontre.

Coordonnées :  46°56’19″N 1°40’10″W   46°56.317 N 1°40.165 W

Au nord de la commune, hameau de La Revarderie, proche de la D72 (Le Val de Molière – La Benâte).
En arrivant par la D72, au centre du hameau prendre le chemin à gauche, la stèle est au bout de ce chemin, derrière un hangar agricole sur la gauche.

A SIGNALER AUSSI

Le tumulus (ou motte de Touvois)

Situé au chevet de l’église et rasé en 1949. La tradition nous dit que cette motte a servi à la Révolution à entasser les corps des victimes tués par les Bleus à Touvois. Elle a été fouillée en 1850 et on y a retrouvé des os humains ;

La dalle funéraire de Louis de Charette (1792-1815)

Louis de Charette est le neveu du Général Charette. Il s’agit de l’un des chefs vendéens de la guerre de Vendée. Louis Athanase Urbain de Charette de la Contrie (décédé le 31 mai 1815, à l’âge de 27 ans) est mortellement blessé, ainsi que Guerry de Beauregard, le 20 mai 1815, lors du combat d’Aizenay. La pierre tombale se trouve au cimetière.

Le manoir de La Foresterie

Il s’agit de la plus vieille demeure de la Forêt de Touvois, avec douves et saut-de-loup. En 1815, Ludovic Charette, blessé à la bataille d’Aizenay, vint mourir à La Foresterie, chez les Vrignaud.

Le manoir de La Vannerie

Propriété des familles Riou, Lavéant et Pelletier-Laboureur ;

L’ancien moulin de Fréligné ;

Le Château des Jarilles ;

Le lavoir

La découverte en 1863 de vestiges d’aqueduc romain à La Vénerie (ou Vannerie) ;